La Colombie : sa nature, sa culture et son artisanat
 
Politique

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Eléments de politique

 

Introduction

La situation politique en Colombie est toujours « préoccupante » pour les démocrates qui aspirent au respect des droits de l’homme les plus élémentaires. Mais c’est aux colombiens vivant en Colombie qu’il appartient de  faire émerger une vraie démocratie dans laquelle chacun puisse s’exprimer sans craindre pour sa vie.
Compte-tenu du climat actuel d’extrême polarisation de la vie politique depuis l’ère Uribé et des risques de dérapages en tous genres, le développement d’une rubrique politique était peu compatible avec le nécessaire maintien de relations constructives avec nos partenaires de Colombie, qu’ils soient privés, institutionnels ou associatifs. NB: Le N° 659 (février 2009) du Monde Diplomatique propose une double page (14-15) intitulée « Tous les colombiens ne s’appellent pas Ingrid » par Paola Ramirez Orozco (+ un complément signé par l’auto-proclamé spécialiste de la Colombie, Maurice Lemoine). Le tout résume parfaitement la situation actuelle en Colombie. Il est clair que depuis le lancement de ce site, fin 2007, la situation a profondément évolué et demanderait un certain effort de mise à niveau. Néanmoins, les grandes lignes restent, hélas, d’actualité.

 

La coca ou la feuille de la discorde

Quelle meilleure introduction à la rubrique Politique que cette feuille de la discorde qu’est la coca ? C’est de plus un trait d’union entre l’époque précolombienne et l’époque contemporaine, dominée par les affrontements pour le contrôle de son commerce comme le pratiquaient déjà les conquérants espagnols, mais pour d’autres raisons. Quant aux connections entre le trafic de cocaïne et la « parapolitique » c’est désormais le quotidien de l’actualité colombienne.

L’huile de palme

Finalement le trafic illégal de cocaïne est en passe de devenir marginal comparé à un business bien plus juteux, celui d’une autre substance qui a la bénédiction de la communauté internationale : l’huile de palme au nom de laquelle on vide les campagnes de ses paysans en étripant joyeusement tous ceux qui résistent.

Les partis politiques

A l’image de l’histoire de ce pays dès l’arrivée des espagnols, l’histoire des partis politiques n’est pas synonyme de douceur. Des affrontements fratricides entre futurs Libéraux et Conservateurs dans les années 40, à l’élimination pure et simple de l’Union Patriotique en 1980, la route est jalonnée d’assassinats de leaders politiques et surtout syndicaux. Si actuellement une certaine gauche renaît lentement de ses cendres, la vie politique est plus que jamais dominée par le parti au pouvoir. (A suivre)

Les médias

Dire qu’en Colombie les grands médias sont au service du pouvoir est un euphémisme. La télévision, comme en France ou ailleurs est bien souvent à la pointe de la caricature. Les grands quotidiens de prestige sont quant à eux plus subtils, laissant régulièrement passer des critiques salvatrices lorsque la pression est trop forte, vite compensées par le refrain anti-guérilla. Le magazines hebdomadaires sont plus nuancés et comme en France proposent des articles de fond avec d’avantage de recul. Par ailleurs, depuis quelques années une presse dite « alternative » (synonyme de « terroriste » dans le jargon officiel) a également vu le jour ce qui en soi est un phénomène assez nouveau en Colombie. (A suivre)

L’ingérence américaine en Colombie

De la doctrine Monroe il y a 2 siècles puis le célèbre « I took Panama » de T. Roosevelt un siècle plus tard puis à la tournée de Bush pour imposer sa politique des bio-carburants, en passant par le Plan Colombie (initié sous Clinton) rien ne laisse présager un désengagement américain en Colombie, pas même l’ére d’Obama, compte tenu de sa situation stratégique, des besoins en énergie des américains, sans parler des débouchés pour leurs produits agricoles sur-subventionnés. (A suivre)

Organisation des indigènes

Les indigènes en ont eu assez de se faire expulser de leur terre, voire de se faire massacrer sans rien dire. Ils ont réalisés que seuls dans leur coin ils étaient trop vulnérables alors qu’en retrouvant cette unité informelle qu’ils avaient avant l’arrivée des espagnols ils pouvaient remporter quelques victoires. Ce qui reste maigre en regard des persécutions dont ils sont actuellement victimes (voir introduction). Chaque fois que les indigènes sont victimes de la violence des uns ou des autres, autant dire tous les jours, le site de l’Onic est le site à consulter pour en savoir plus, à condition de lire l’espagnol.

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