Le patrimoine rupestre
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L’art est une expérience fondamentale par laquelle l’homme peut s’exprimer, affirmation faite par le professeur allemand Sigfried Giedion (allemand, historien de l’art) qui ajoute « l’homme manifeste son humanité à travers des formes visuelles (profil et couleur) ».
L’art rupestre est la plus ancienne preuve des cette manifestation de communication et d’expression et son étude implique la convergence des différentes disciplines comme l’archéologie, la sociologie, l’ethnographique, l’histoire, en plus de l’artistique.
Ces expressions graphiques se rencontrent dans différents espaces : abris rocheux, grottes, formations rocheuses à l’air libre. Les matériaux utilisés et le procédé d’application (dans le cas des peintures) varient selon les sites. Suivant les méthodes employées pour la gravure de la pierre on reconnaît: les pétroglyphes, les pictographiques, les géoglyphes et l’art mobilier.
Pétroglyphes. Sasaima (Cundinamarca). Martínez, 1998
Río Farfacá (Boyacá). Andrea Martínez &Catalina Bateman,2000.
Nous pouvons trouver dans tout le territoire colombien des exemples d’art gravé sur les rochers, plus principalement dans les régions de Caquetá, Cundinamarca et Boyacá, où les investigations se sont recentrées et où les chercheurs en ont trouvé le plus grand nombre. Le reste du pays est encore à découvrir bien qu’il y ait des études isolées et des efforts de particuliers.
Localisation de quelques endroits rupestres en Cundinamarca.(Según D. Martínez y A. Botiva, 2002)
En Colombie, l’étude des signes rupestres a dépassé les attentes; ils représentent une remarquable valeur esthétique en reflétant le comportement humain, les diverses caractéristiques de sa vie, ses peurs et ses espoirs.
Il n’y a qu’environ 150 ans que les recherches sur le sujet ont commencé en Colombie. Cependant, aujourd’hui on leur donne de l’importance car on a compris que l’art rupestre est un patrimoine culturel du passé, du présent et du futur. Ce qui fait qu’il fait l’objet d’attention particulières des politiques culturelles comme le développement d’un tourisme éducatif et la formation de guides, entre autres pour la préservation des manifestations rupestres. Politiques qui s’inscrivent dans un cadre socio-économique, avec un renforcement de l’identité culturelle et de l’espoir d’un avenir meilleur à travers l’art rupestre comme moyen d’expression artistique et héritage de nos ancêtres.
Possible représentation d’un serpent avec tête humaine, Río Caquetá.Fernando Ubina Rangel.
Sources
www.humanas.unal.edu.co/colantropos/
- Fernando Urbina Rangel, Arte Rupestre y Chamanismo, Universidad Nacional de Colombia.
- Arte rupestre en Cundinamarca, Insitituto Colombiano de antropologia ICANH.
- Correa Urrego Gonzalo, Investigaciones arqueológicas en los abrigos rocosas del Tequendama, Bogotá,
- Biblioteca del Banco Popular, 1977